Transiciones
Agathe Beaudouin
Pour son deuxième show dans la très chouette Sala Rosa, le FFLAM a programmé une étoile montante de la scène montréalaise, la danseuse Aurélie Brunelle qui présente son nouveau spectacle : Transiciones (transitions).
Face à une salle comble, la très expressive danseuse, dans une tenue toute en contraste noire et blanche pour commencer, entame sans relâche une série rapide de zapateados. Et en quelques secondes, captive le public aficionado. Entourée au chant de Fernando Gallego Torres El Bancalero et d'Alvaro Echanove, et à la guitare d'un très talentueux Dominique Soulard, Aurélie Brunelle embarque toute la salle dans son monde imaginaire et poétique, sans pour autant dévier d'un flamenco traditionnel. Très technique et tout à la fois tonique, elle peut se permettre de mettre en scène une esthétique pure, enrichie de ce petit supplément d'âme, que cette danseuse racée semble apporter à tout moment. Dans ses alegrias aériennes et légères comme dans des tangos plus "terriens", le spectacle révèle l'important processus corporel de la jeune artiste, et distribue ses émotions qu'elle a à coeur de partager avec le public. Pas de filtres avec Aurélie Brunelle, le flamenco est sincère.
La transmission avec la salle est totale. Dans Transiciones, la flamenca enchaîne les "personnages". Qu'elle danse en look total black dans une combinaison contemporaine, ou en robe courte et champêtre, Aurélie Brunelle est sur scène à son aise et témoignage d'une sacrée personnalité comme d'une belle fraicheur. La fluidité de ses gestes est comme parfaite, autant que sa fusion avec les artistes qui l'accompagnent. L'ensemble forme un groupe très homogène. On note au passage la très belle et émouvante version de La Bohème, signée ce soir là par El Cabalero qui aura donné la chair de poule à tous les spectateurs.
Telle une poupée montée sur pile, Aurelie Brunelle reprend le flambeau, donne le maximum et paraît ne jamais vouloir s'arrêter. Elle enchaine les rythmes avec facilité, pour offrir ce flamenco teinté de modernité. Avec Transiciones, la bailaora ouvre un nouveau chapitre de sa carrière. Et nous, sans transition, on en demande encore !
La transmission avec la salle est totale. Dans Transiciones, la flamenca enchaîne les "personnages". Qu'elle danse en look total black dans une combinaison contemporaine, ou en robe courte et champêtre, Aurélie Brunelle est sur scène à son aise et témoignage d'une sacrée personnalité comme d'une belle fraicheur. La fluidité de ses gestes est comme parfaite, autant que sa fusion avec les artistes qui l'accompagnent. L'ensemble forme un groupe très homogène. On note au passage la très belle et émouvante version de La Bohème, signée ce soir là par El Cabalero qui aura donné la chair de poule à tous les spectateurs.
Telle une poupée montée sur pile, Aurelie Brunelle reprend le flambeau, donne le maximum et paraît ne jamais vouloir s'arrêter. Elle enchaine les rythmes avec facilité, pour offrir ce flamenco teinté de modernité. Avec Transiciones, la bailaora ouvre un nouveau chapitre de sa carrière. Et nous, sans transition, on en demande encore !