Chroniques du FFLAM : au Club Espagnol de Québec, la passion de la jeune scène montréalaise
Agathe Beaudouin
Le dernier 5 à 7 du FFLAM 2018 pose ses guitares au club espagnol de Quebec, samedi, dans un décor de traditionnelle taverne espagnole. Le FFLAM réunit là les jeunes étoiles de la scène montréalaise, pour un rendez-vous plus confidentiel. Ici, les cinq artistes flamencos semblent vraiment à porter de main. Et le public peut capter toutes les expressions, qui racontent aussi le flamenco, sur leurs visages.
Pour ce mini show, baptisé Fuera, Dennis Antonyswamy et Kara Miranda, les danseurs, entament une sevillane, cette danse de couple joyeuse qui, dès les premières notes, embarque la foule pour le sud de l'Espagne, direction le Rocio. D'ailleurs, ce spectacle s'inspire beaucoup de cette Andalousie et de son soleil brûlant. Au chant, Alvaro Echanove, dans un costume qui rappelle celui des paysans andalous, poursuit par des alegrias qui dévoilent la belle fusion de toute cette équipe sur scène. Le chanteur signe ensuite un très beau tango (le tango del Titi) évoquant Séville et son quartier gitan, Triana.
Farruca, tarantos, fandangos... A travers un répertoire varié, avec El Quique, l'inépuisable guitariste rejoint pour l'occasion par un joueur de oud, et un percussionniste maitrisant l'art du cajon, Ahau Marino, le groupe démontre une sincère cohésion d'équipe, à l'image d'un flamenco partagé en famille, laissant la place à chacun de s'exprimer, et transmettant toute la passion qui les anime depuis si longtemps. La buleria qui achève ce beau spectacle en est une jolie illustration.
Pour ce mini show, baptisé Fuera, Dennis Antonyswamy et Kara Miranda, les danseurs, entament une sevillane, cette danse de couple joyeuse qui, dès les premières notes, embarque la foule pour le sud de l'Espagne, direction le Rocio. D'ailleurs, ce spectacle s'inspire beaucoup de cette Andalousie et de son soleil brûlant. Au chant, Alvaro Echanove, dans un costume qui rappelle celui des paysans andalous, poursuit par des alegrias qui dévoilent la belle fusion de toute cette équipe sur scène. Le chanteur signe ensuite un très beau tango (le tango del Titi) évoquant Séville et son quartier gitan, Triana.
Farruca, tarantos, fandangos... A travers un répertoire varié, avec El Quique, l'inépuisable guitariste rejoint pour l'occasion par un joueur de oud, et un percussionniste maitrisant l'art du cajon, Ahau Marino, le groupe démontre une sincère cohésion d'équipe, à l'image d'un flamenco partagé en famille, laissant la place à chacun de s'exprimer, et transmettant toute la passion qui les anime depuis si longtemps. La buleria qui achève ce beau spectacle en est une jolie illustration.